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Bikan, un quartier hors du temps (Kurashiki)

  • Lucie
  • 13 août 2018
  • 2 min de lecture


Après Hiroshima, Miyajima et Onomichi dans la préfecture d'Hiroshima, poursuivant notre remontée vers l'Est, nous avons fait un arrêt d'une journée dans la ville de Kurashiki dans la préfecture voisine d'Okayama.

Kurashiki est une ancienne ville de marchands possédant une atmosphère des temps anciens et de nombreux musées qui font le charme de cette ville.

Le principal atout de Kurashiki est le quartier historique de Bikan où de nombreux édifices anciens s'élèvent au bord du canal formant ainsi un véritable petit trésor permettant de remonter légèrement dans le temps.

À l'époque seigneuriale, la ville de Kurashiki était administrée directement par le shogunat Tokugawa à Edo (Tokyo). La ville était particulièrement prospère comme en témoignent aujourd'hui les entrepôts du XVIIème siècle qui, avec leurs murs blancs et leurs tuiles vernissées noires, sont alignés de part et d'autre du canal bordé de saules pleureurs. C'est pour cette raison que je regrette un peu d'y être allée en hiver et de ne pas avoir profité pleinement de ce paysage pittoresque (mais bon les vacances au Japon on n'a pas trop le choix...). La ville reste malgré cela une étape que je conseille à tous les amoureux du Japon. On s'évade dans le Pays du Soleil Levant d'antan pendant quelques heures.

Plusieurs de ces entrepôts et de ces maisons de marchands peuvent aujourd'hui se visiter ou ont été transformés en musées. À l’époque féodale, ces entrepôts étaient utilisés pour stocker le riz, transporté par bateau depuis la campagne environnante. Plus tard, la ville devient un important centre textile, grâce à son propriétaire, Ōhara Magosaburō. Une production de jean fait également la renommée de la région. Nous avons eu la chance de croiser un groupe de jeunes femmes revêtues de kimono à la mode jean. Le kimono même en jean c'est l'élégance.

Non, ce n'est pas une photo ancienne. Le Japon c'est encore même aujourd’hui, un rappel des temps anciens.

Comme nous avons visité la ville pendant la période des fêtes de fin d'année, la plupart des musées et des maisons étaient fermés, de même qu'il nous a été malheureusement impossible de faire une balade en bateau le long du canal.

Nous avons donc exploré la ville à pied (toujours avec belle-maman) et dégusté de délicieuses soba et udon. Bien entendu, hiver ou pas, pour mon père et moi l'appel de la glace (lait et miel) était bien trop fort...

Mon papa, c'est le plus beau!

Voilà pour notre petite balade familiale à travers le temps et à travers les rues de Kurashiki. J'en garde un précieux souvenir et j'aimerais beaucoup revenir dans ce quartier en automne ou au printemps. Cela doit être superbe de se promener le long du canal en bateau, couverte d'un chapeau traditionnel.


Je finis avec cet extrait d'un film japonais que j'aime beaucoup. L'une des raisons pour lesquelles j'ai souhaité me rendre à Kurashiki, c'est qu'une épique scène de la trilogie Rurouni Kenshin y a été tournée. Je voulais donc moi aussi marcher sur le pont où l'un de mes dieux nippons Takeru Sato avait joué l'un de ses plus beaux rôles. Cela donne une bonne idée d'à quoi pouvait ressembler la ville de Kurashiki à l'époque Meiji. On reconnait facilement les bâtiments et le pont pris en photo plus haut.








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